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Accréditation du projet : Gestion et exploitation durable de la CFCL Kikonke pour le développement socio-économique des communautés locales

Reçu le lundi 24 avril 2023 en après-midi pour le lancement du projet de Gestion et d’Exploitation durable de la CFCL Kikonke dans la province du Haut-Katanga, le Staff de l’ONG ADRAF a eu à s’entretenir d’abord avec le Chef de la localité et ensuite avec les membres du comité locale de développement (CLD), du comité de sages ainsi que les notables tous en présence de leur chef. Ces échanges ont porté sur la présentation du projet que devra exécuter cette ADRAF avec le concoure tant technique que financier du partenaire PNUD.

Ce projet d’une durée de 18 mois, vise le développement socio-économique de la localité grâce à une gestion et exploitation rationnelle de la CFCL. La réalisation de ce projet devra se baser sur les principales activités notamment : les ateliers de sensibilisations et de formations des habitants de la localité sur le bien-fondé de la forêt et l’agroforesterie, des séances de plantation d’arbres à croissance rapide et l’installation de foyers améliorés pour une utilisation (consommation) économique de ressources (Bois-énergie).

Après un moment de questions réponses entre les communautés locales et la délégation d’ADRAF, c’était à la satisfaction de tous que le projet a été accepté avec la bénédiction du chef en ces termes « Nous devons gérer de manière durable nos ressources forestières sachant que la mort est évidente et qu’après nous, d’autres générations qui sont nos enfants devront être fiers de nous et emboiter nos pas, car, nous n’avons que Kikonke comme patrimoine et ne serons jamais appelés habitants ou chef de l’air mais plutôt chef de terres ».

Dans un climat de satisfaction et de convivialité, la soirée avait pris fin par une prise de photo d’ensemble immortalisant ainsi l’événement et sur mots d’au revoir, que la délégation ADRAF a repris le chemin de retour.

La rédaction

Crise de la farine de maïs : Kamerhe déplore “une fiscalité toxique et une parafiscalité étouffante”

Vital Kamerhe a déploré lundi au cours d’un échange avec les médias « une fiscalité toxique et une parafiscalité étouffante » qui contribuent à la crise de la farine de maïs dans les provinces du centre et du sud-est de la RDC. 

« Dans la zone SADC, le coût moyen de production est à 200 usd par hectare. Au Katanga, c’est 340 USD par hectare. D’après vous, un opérateur économique rationnel va faire quoi? Il ne va pas produire pour vendre à perte. Il va acheter en Zambie et vendre à Lubumbashi », a illustré le Vice-Premier ministre et Ministre de l’Économie nationale.

Il a annoncé que le gouvernement va supprimer une batterie de facteurs « que l’Etat introduit dans une fiscalité devenue toxique » qui ne permettent pas à un opérateur économique de produire en RDC. « Trop d’impôts tuent l’impôt », a-t-il déclaré.

Il a également donné l’exemple du secteur de transport: « Un dollar chez nous, c’est un kilomètre. Un dollar de transport du même produit dans la zone SADC, c’est dix kilomètres ».

« Comment allez-vous faire concurrence dans des conditions comme celles-là ? La conséquence est là (…). Aujourd’hui, il ne reste que 5% de camionneurs congolais, les 85% autres sont de la SADC. Nous devons renverser cette tendance en créant des conditions attractives qui pourront permettre au pays de rebondir ».

Le tout avec un objectif à long terme: « Que le Congo retrouve sa vocation d’un pays producteur. Pour produire, vous devez avoir du sol, de l’eau, de l’énergie ».

Mi-février,  Albert Yuma, président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), s’était également plaint de cette situation.

« Le système fiscal appliqué en RDC demeure dissuasif et non attractif (…). Un climat des affaires inhospitalier a un coût hybride, supprimant toute capacité d’investissement et de développement. Nos préoccupations, celles de nos membres ici présents sont connues : tracasseries administratives, notamment fiscale et douanières et insécurité juridique et judiciaire. L’un des éléments le plus significatifs qui influent négativement sur le climat des affaires est problématique fiscale », avait-il dénoncé lors de la cérémonie des échanges des vœux, en présence du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.

Quand il est entré au gouvernement fin mars,  Vital Kamerhe avait annoncé un programme ambitieux en termes de réformes: « Les réformateurs ont toujours été détestés, mais après ils sont applaudis parce qu’ils amènent le changement ».

La rédaction